
Guidance Tarot novembre 2025 : pour les âmes nées en Novembre
Guidance Tarot Novembre : si vous êtes né.e en novembre ? C’est un mois particulier – celui où la nature se prépare au repos, où les jours raccourcissent, où quelque chose en nous se tourne vers l’intérieur. Novembre parle de transition, de passage, de préparation à ce qui vient.
Aujourd’hui, trois cartes se présentent à vous : le Valet de Coupe, le Cavalier de Coupe et le Neuf d’Épées. Ces trois cartes ne sont pas des prédictions. Ce ne sont pas des messages venus d’ailleurs. Ce sont des miroirs de ce qui travaille en vous maintenant, particulièrement dans vos émotions, vos relations et vos pensées.
Pourquoi ces trois cartes parlent de votre monde intérieur
Les coupes, dans le tarot, parlent du cœur. Elles parlent des émotions, des relations, de ce qui nous touche profondément. L’épée, elle, parle de l’esprit, de la pensée, des conflits mentaux.
Vous avez deux coupes et une épée. Cela signifie que votre situation présente tourne largement autour de vos émotions et de vos relations – mais qu’il y a aussi quelque chose de mental, quelque chose qui tourmente votre esprit.
C’est une combinaison qui parle de quelqu’un qui ressent beaucoup, qui aime profondément, mais qui souffre aussi de pensées difficiles, de doutes, peut-être d’anxiété.
Cela vous ressemble-t-il ?
Le Valet de Coupe : l’innocence émotionnelle
Le Valet de Coupe. C’est un jeune homme – ou une jeune femme – qui tient une coupe. Il regarde le cœur qui y est gravé avec curiosité, avec émerveillement, avec une certaine innocence.
Le Valet de Coupe parle de quelque chose de nouveau dans le domaine émotionnel. C’est l’arrivée d’une nouvelle émotion, d’une nouvelle relation, d’une nouvelle possibilité. C’est l’innocence face à ce qui pourrait être.
Mais le Valet de Coupe porte aussi une vulnérabilité. Car l’innocence, c’est aussi l’absence de défense. C’est être ouvert, exposé, sans armure.
Si le Valet de Coupe apparaît maintenant dans votre vie, cela signifie probablement que quelque chose de nouveau s’ouvre à vous émotionnellement. Peut-être une nouvelle relation. Peut-être une nouvelle amitié. Peut-être simplement une nouvelle façon de vous connecter à vos propres émotions.
Mais cela signifie aussi que vous êtes vulnérable. Que vous avez le cœur ouvert. Que vous êtes prêt à sentir, à aimer, à vous engager.
Ce que cela signifie pour vous :
Le Valet de Coupe vous invite à honorer cette ouverture du cœur. C’est une belle chose. C’est une chose courageuse. Permettez-vous de sentir. Permettez-vous d’être vulnérable.
Mais en même temps, le Valet de Coupe vous invite à la conscience. Car l’innocence sans sagesse peut mener à la souffrance. Vous devez apprendre à distinguer entre une ouverture saine et une naïveté qui vous expose à la blessure.
Le Cavalier de Coupe : le mouvement émotionnel
Le Cavalier de Coupe. Il est à cheval, il se déplace. Il tient sa coupe avec assurance. Il y a quelque chose de romantique, de poétique, de mouvant dans cette carte.
Le Cavalier de Coupe parle d’une émotion en mouvement. C’est quelque chose qui avance, qui se développe, qui change. C’est l’amour qui grandit. C’est une relation qui évolue. C’est une passion qui se déploie.
Mais le Cavalier de Coupe porte aussi une certaine instabilité. Car le mouvement, c’est aussi l’imprévisibilité. C’est aussi le risque que les choses changent, que les sentiments se transforment, que ce qui semblait stable devienne soudainement fragile.
Si le Cavalier de Coupe apparaît après le Valet, cela signifie que ce qui a commencé avec innocence est maintenant en train de se développer. Cela signifie que vous avancez émotionnellement. Que vous vous engagez davantage. Que vous laissez cette nouvelle émotion ou cette nouvelle relation prendre de l’importance dans votre vie.
Ce que cela signifie pour vous :
Le Cavalier de Coupe vous invite à suivre ce mouvement émotionnel. À vous laisser porter par ce qui se développe. À avoir confiance dans ce processus.
Mais en même temps, le Cavalier de Coupe vous invite à rester conscient. Car le mouvement peut aussi être une fuite. Vous pourriez être en train de vous laisser emporter par vos émotions sans vraiment réfléchir. Vous pourriez être en train de romanticiser une situation au lieu de la voir clairement.
Le Neuf d’Épées : la tourmente mentale
Le Neuf d’Épées, c’est une carte sombre. Elle montre quelqu’un allongé au lit, la tête dans les mains, tandis que neuf épées flottent au-dessus de lui. C’est l’image même de l’anxiété, de la rumination, des pensées qui tourmentent.
Le Neuf d’Épées parle de souffrance mentale. C’est les pensées qui tournent en boucle. C’est l’anxiété qui vous réveille la nuit. C’est le doute qui vous paralyse. C’est la peur qui vous envahit.
Et voilà où réside la tension de ces trois cartes. Vous avez deux coupes – une ouverture du cœur, une relation qui se développe. Mais vous avez aussi le Neuf d’Épées – une tourmente mentale, une anxiété, des pensées difficiles.
Cela crée une contradiction interne. Votre cœur dit oui. Votre esprit dit non. Votre cœur veut s’ouvrir. Votre esprit vous met en garde. Votre cœur veut avancer. Votre esprit vous dit d’avoir peur.
Ce que cela signifie pour vous :
Le Neuf d’Épées vous invite à reconnaître cette tourmente. À ne pas la nier. À ne pas prétendre que tout va bien quand ce n’est pas le cas.
Mais en même temps, le Neuf d’Épées vous invite à comprendre que ces pensées ne sont pas la réalité. Ce sont des pensées. Elles peuvent être intenses, elles peuvent sembler vraies, mais elles ne sont que des pensées.
La question que le Neuf d’Épées vous pose est : « D’où viennent ces pensées ? Qu’est-ce qui les nourrit ? Qu’est-ce que tu crains vraiment ? »
Les trois cartes ensemble : la danse entre le cœur et l’esprit
Maintenant, regardons ces trois cartes ensemble. Elles racontent une histoire – une histoire que beaucoup d’entre nous connaissons bien.
Le Valet de Coupe dit : « Ouvre ton cœur. Sois vulnérable. Permets-toi de sentir. »
Le Cavalier de Coupe dit : « Avance. Laisse cette émotion se développer. Engage-toi. »
Mais le Neuf d’Épées crie : « Attends ! Et si tu te trompes ? Et si tu te fais blesser ? Et si ce n’est pas ce que tu crois ? »
C’est une danse familière. C’est la danse entre le cœur et l’esprit. Entre l’amour et la peur. Entre l’espoir et le doute.
Et c’est précisément ce qui se passe en vous maintenant. Vous êtes dans cette danse. Vous êtes déchiré entre ce que vous ressentez et ce que vous pensez. Entre ce que vous voulez et ce que vous craignez.
Ce qui se passe maintenant : votre situation présente
Que vous disent ces trois cartes sur votre situation présente.
Quelque chose de nouveau s’est ouvert à vous émotionnellement. Peut-être une relation. Peut-être une amitié. Peut-être simplement une nouvelle façon de vous connecter à la vie, à vous-même, aux autres.
Au début, c’était simple. C’était beau. C’était innocent. Vous aviez le cœur ouvert. Vous vous sentiez vivant.
Mais maintenant, cela se complique. Cela se développe. Cela devient plus réel. Et avec cela, les doutes arrivent. Les peurs arrivent. Les pensées difficiles arrivent.
Vous vous posez des questions. « Est-ce que c’est vraiment ce que je veux ? » « Est-ce que c’est vraiment sûr ? » « Et si je me fais blesser ? » « Et si je me trompe ? » « Et si ce n’est pas ce que je crois ? »
Ces pensées vous tourmentent. Elles vous réveillent la nuit. Elles vous paralysent. Elles vous empêchent d’avancer pleinement.
C’est normal. C’est humain. C’est particulièrement vrai pour ceux nés en novembre, qui ont souvent une sensibilité accrue, une capacité à sentir profondément, mais aussi une tendance à ruminer, à s’inquiéter, à douter.
Comprendre la source de votre anxiété
Avant de parler de ce que vous pouvez faire, parlons de ce qui se passe vraiment.
Le Neuf d’Épées n’apparaît jamais sans raison. Cette anxiété, ces pensées qui vous tourmentent – elles viennent de quelque part. Elles ont une source.
Souvent, cette source est une blessure ancienne. Peut-être avez-vous été blessé dans le passé. Peut-être avez-vous aimé quelqu’un qui ne vous a pas aimé en retour. Peut-être avez-vous fait confiance à quelqu’un qui vous a trahi. Peut-être avez-vous été rejeté.e.
Et maintenant, quand vous vous ouvrez à nouveau, cette vieille blessure se réveille. Votre esprit vous dit : « Attention. Cela pourrait se reproduire. Tu dois te protéger. »
C’est une voix de protection. Ce n’est pas une voix d’ennemi. C’est une voix qui essaie de vous protéger de la souffrance.
Mais le problème, c’est que cette protection devient une prison. Elle vous empêche d’avancer. Elle vous empêche d’aimer. Elle vous empêche de vivre pleinement.
Que mettre en action : des pistes concrètes.
Ces trois cartes ne sont pas juste une description de votre souffrance. Elles sont une invitation à transformer cette souffrance en sagesse.
Première action : reconnaître la dualité
Le premier pas est de reconnaître que vous êtes dans une dualité. Que votre cœur et votre esprit ne sont pas d’accord. Et que c’est ok. C’est normal. C’est humain.
Ne cherchez pas à éliminer l’une ou l’autre. Ne cherchez pas à forcer votre cœur à se fermer pour apaiser votre esprit. Et ne cherchez pas à ignorer votre esprit pour suivre votre cœur.
Reconnaissez simplement : « J’ai peur. Et j’ai envie de m’ouvrir. Les deux sont vrais. »
Deuxième action : enquêter sur vos pensées
Le Neuf d’Épées vous invite à enquêter sur vos pensées. Pas pour les combattre, mais pour les comprendre.
Posez-vous ces questions :
- Quelle pensée précise me tourmente en ce moment ?
- D’où vient cette pensée ? Y a-t-il une expérience passée qui la nourrit ?
- Est-ce que cette pensée est vraie ? Ou est-ce que je la crois vraie parce que j’ai peur ?
- Qu’est-ce que je crains vraiment ? Pas la surface – la peur profonde, celle qui est au cœur.
Écrivez vos réponses. Soyez honnête avec vous-même. Car c’est seulement en comprenant vos peurs que vous pouvez les transformer.
Troisième action : honorer votre vulnérabilité
Le Valet de Coupe vous invite à honorer votre vulnérabilité. C’est une force, pas une faiblesse.
Cela signifie :
- Permettez-vous de sentir ce que vous ressentez
- Parlez de vos peurs à quelqu’un de confiance
- Acceptez que vous puissiez être blessé.e
- Reconnaissez que l’amour – qu’il soit romantique, amical ou familial – comporte toujours un risque
La vulnérabilité n’est pas une invitation à la blessure. C’est une invitation à la connexion authentique.
Quatrième action : avancer pas à pas
Le Cavalier de Coupe vous invite à avancer, mais pas nécessairement au galop. Vous pouvez avancer au trot. Vous pouvez avancer lentement.
Cela signifie :
- Ne vous précipitez pas
- Permettez aux choses de se développer naturellement
- Testez la réalité – vérifiez si vos peurs sont fondées ou non
- Prenez le temps d’observer, de sentir, de comprendre
Avancer lentement n’est pas une faiblesse. C’est de la sagesse.
Cinquième action : cultiver la confiance progressivement
Le vrai travail consiste à cultiver la confiance. Pas la confiance aveugle. La confiance fondée sur l’expérience.
Cela signifie :
- Observez comment cette personne (ou cette situation) vous traite réellement
- Notez les moments où votre peur s’est avérée infondée
- Construisez progressivement des preuves que vous pouvez faire confiance
- Permettez-vous de changer d’avis si la réalité ne correspond pas à vos espoirs
La confiance se construit lentement, une expérience à la fois.
Sixième action : pratiquer l’auto-compassion
Et enfin, pratiquez l’auto-compassion. Soyez doux avec vous-même.
Vous avez peur. C’est normal. Vous avez été blessé. C’est compréhensible. Vous doutez. C’est humain.
Ne vous jugez pas pour vos peurs. Ne vous blâmez pas pour votre anxiété. Simplement, reconnaissez-la avec douceur et continuez d’avancer.
Les défis que vous pourriez rencontrer
Soyons honnêtes : ce chemin n’est pas facile. Vous allez probablement rencontrer des défis.
Le défi du Valet de Coupe : Vous pourriez rester bloqué dans l’innocence. Vous pourriez refuser de voir les signaux d’alerte. Vous pourriez être trop naïf, trop confiant, trop ouvert à quelqu’un qui ne le mérite pas.
Ce qu’il faut faire : Cultivez la discernement. Observez réellement les actions, pas seulement les paroles. Écoutez votre intuition, pas seulement votre cœur.
Le défi du Cavalier de Coupe : Vous pourriez être emporté par vos émotions. Vous pourriez vous engager trop vite, trop profondément, sans vraiment réfléchir. Vous pourriez confondre intensité avec authenticité.
Ce qu’il faut faire : Ralentissez. Respirez. Demandez-vous si vous avancez parce que c’est vraiment ce que vous voulez, ou parce que vous avez peur d’être seul.
Le défi du Neuf d’Épées : Vous pourriez rester paralysé par vos pensées. Vous pourriez laisser votre anxiété vous empêcher de vivre. Vous pourriez créer des scénarios catastrophes qui ne se produisent jamais.
Ce qu’il faut faire : Distinguez entre la pensée et la réalité. Testez vos peurs. Demandez-vous : « Est-ce que c’est vraiment en train de se passer ? Ou est-ce que je l’imagine ? »
Une invitation à la douceur envers vous-même
Tout cela peut sembler compliqué. Beaucoup de peurs à explorer, beaucoup de pensées à démêler, beaucoup de défis à surmonter.
Mais je vous invite à quelque chose de plus simple : la douceur envers vous-même.
Vous êtes dans une transition. Novembre parle de passage. Et vous êtes en train de passer d’une façon d’être à une autre. De la solitude à la connexion. De l’innocence à la sagesse. De la peur à la confiance.
Ce passage n’est pas facile. Mais c’est un passage nécessaire. Et vous êtes capable de le faire.
Ces trois cartes – le Valet de Coupe, le Cavalier de Coupe et le Neuf d’Épées – sont vos compagnons dans ce voyage. Elles vous rappellent que vous pouvez sentir profondément, que vous pouvez avancer, et que vous pouvez aussi avoir peur. Et que tout cela est ok.
Conclusion : votre cœur mérite d’être entendu
Vous êtes né en novembre, sous un ciel qui se prépare à l’hiver. Peut-être que cela signifie que vous êtes destiné.e à explorer les profondeurs, à sentir intensément, à aimer profondément.
Ces trois cartes vous le disent : ouvrez votre cœur. Mais faites le avec sagesse. Avec conscience. Avec douceur envers vous-même.
Votre cœur a quelque chose à vous dire. Écoutez-le. Mais écoutez aussi votre esprit. Et trouvez l’équilibre entre les deux.
Vous n’êtes pas seul dans cette danse entre le cœur et l’esprit. C’est la danse de tous les êtres humains. Et c’est précisément ce qui nous rend humains.
Avancez. Sentez. Aimez. Ayez peur. Et continuez quand même.
Votre chemin vous attend.
